Jean Sulpice

Cuisinier des Alpes

Jean Sulpice, chef étoilé

Imprégné de la Savoie et de son terroir, des paysages alpins qui ont marqué son enfance et de son engagement pour le sport de montagne, le chef Jean Sulpice livre à la table de l’Auberge du Père Bise des récits d’ascension et d’exploration au cœur des Alpes.
étape 1.
Un chef savoyard

Petit-fils d’hôteliers-restaurateurs, né en 1978 à Aix-les-Bains, en Savoie, Jean Sulpice grandit au contact de la nature et de l’effervescence des fourneaux puis entre en apprentissage chez les chefs Jean et Pierre Martin, à l’Auberge Lamartine, au Bourget-du-Lac. En 1998, il intègre la brigade du chef savoyard multi-étoilé Marc Veyrat, à la Maison Bleue, alors installé au bord du lac d’Annecy, à quelques kilomètres à peine de Talloires.

Aux côtés du chef, il apprend non plus à reproduire mais à créer, à comprendre et à interpréter le terroir, jusqu’à devenir son bras droit et second dans les cuisines du restaurant la Ferme de mon Père, à Megève. Jean Sulpice y rencontre Magali, à l’époque

Un passage en Bretagne, un autre à Paris chez Pierre Gagnaire, un dernier détour en Provence auprès d’Edouard Loubet parachève le parcours du chef dans les maisons étoilées. En 2002, retour dans les Alpes. Jean et Magali Sulpice s’installent au cœur d’une station de ski parmi les plus sportives du monde, Val Thorens, point culminant des 3 Vallées.

étape 2.
Un chef sportif

A Val Thorens, dans les cuisines du restaurant l’Oxalys, à 2300 mètres d’altitude, le chef Jean Sulpice construit peu à peu son identité de chef alpin, s’appropriant la saisonnalité imposée par la haute montagne et les exigences de la grande cuisine par conditions extrêmes.

Traçant sa voie culinaire, il devient skieur-alpiniste l’hiver, cycliste l’été, randonneur de l’extrême et des grands espaces. Chef des sommets il puise son inspiration dans les sports alpins et la nature alpine jusqu’à décrocher sa première étoile au guide Michelin, en 2006, puis une seconde, en 2010, à seulement 32 ans, réussissant l’exploit d’être le chef du restaurant gastronomique étoilé le plus haut d’Europe jusqu’à son départ.

L’homme des défis

L’histoire aurait pu s’arrêter là, à Val Thorens, mais le chef Jean Sulpice est homme de challenges. Ceux qui l’ont croisé, sur l’Etape du Tour de France, course cyclosportive emblématique organisée dans les conditions du Tour de France ou sur les montées de la Pierre Menta, mythique course de ski-alpinisme peuvent en témoigner. Dans le sport comme en cuisine, Jean Sulpice ne s’arrête jamais. Il est de ceux qui iront toujours plus loin.

En 2016, il est prêt à se libérer des contraintes de la haute montagne pour mieux poursuivre son ascension… Il reprend alors l’emblématique Auberge du Père Bise de Talloires, la plus mythique des tables de Savoie aux côtés de son épouse et complice du quotidien, Magali Sulpice. Après six mois de travaux, en mai 2017, rouvre l’Auberge Père Bise – Jean Sulpice. La même année, le chef est sacré « cuisinier de l’année » par le guide Gault&Millau.

En février 2018, le guide Michelin lui décerne deux étoiles et en 2019, Jean Sulpice devient officiellement Chevalier de l’ordre national du mérite.

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